Mon retour personnel sur la pandémie: positif ou négatif?

Cela va faire plus de 1 an et demi que nous sommes en pandémie. J’avais envie de faire un petit retour sur ma situation et ce qui s’est passé durant cette période.

LE VERRE À MOITIÉ VIDE

J’ai commencé à travailler à temps plein en janvier 2020. 2 mois avant le début de la pandémie. L’adaptation a été certainement un peu différente par rapport à mes autres expériences professionnels. « Wow, tu n’as vraiment pas été chanceux. »

Dû à un stage de septembre à décembre 2019, j’avais déjà un peu d’argent de côté. J’ai décidé d’investir une portion dans une compagnie. Quand est-ce que j’ai fait mon achat? Fin janvier 2020. 1 mois avant le début du crash de février. Pas au meilleur moment. « Ouin, t’es vraiment pas chanceux! »

En février 2021, j’ai changé de voiture. Ma voiture de 17 ans toute rouillée valait de moins en moins la peine de se faire réparer. Même si cet élément était très prévisible, j’aurais crû la garder encore 1 an. Malheureusement, l’état a empiré et j’ai décidé de changer de voiture. « Ouin, une grosse dépense, c’est sûr que ça fait un trou dans son budget ça! »

Avec le COVID, le prix des maisons a monté incroyablement. Ceux qui n’ont pas de maisons mangent toute une claque. On s’en doute, je fais partie de ce groupe de gens.

Suis-je maudit? Ça serait facile de s’apitoyer sur mon sort. Au contraire, je me sens incroyablement choyé. Choyé, parce que j’étais préparé à toute éventualité…ou presque.

LE VERRE À MOITIÉ PLEIN

Certains pourraient dire que je n’ai pas été chanceux d’être dans cet environnement dès le début de ma carrière. Pourtant, j’ai été extrêmement chanceux. Même dans mes scénarios les plus optimistes, je n’aurais pas pu espérer mieux.

Je ne connais pas la situation de tous, mais j’ai été certainement dans les premiers de ma cohorte à terminer ma maîtrise. Une maîtrise en 1 an et 3 mois, c’est assez rapide…et intense. Grâce à cette rapidité, j’ai pu commencer à travailler à temps plein en janvier 2020. J’aurais pu prendre un peu plus mon temps, prendre quelques congés et commencer mes recherches plus tard. Si j’avais opté pour cette voie, comme certains collègues j’imagine, je m’aurais retrouver à chercher un travail en plein COVID alors que les embauches avaient tous été mis sur pause. Travailler dans un contexte de pandémie c’est déstabilisant, mais je n’aurais pas aimer chercher un emploi durant cette période.

J’ai investi dans une compagnie en fin janvier, mais je connaissais mon horizon d’investissement et ma tolérance au risque. J’ai investi dans une compagnie alimentaire avec des revenus et profits prévisibles. Probablement un des meilleurs secteurs à être au début de la pandémie. De plus, comme j’avais investi uniquement une partie de mes économies, j’ai pu acheté en mars/avril. Grâce à mon emploi qui me procurait un revenu régulier couplé à mes basses dépenses, j’ai pu maintenir un solde dans mon compte chèque très bas. Toute économie allait dans le marché boursier pendant un certain moment. Avec de la rétrospection, il s’agissait de la meilleure opportunité depuis 2009. J’ai pu profiter de cette opportunité parce que je connaissais la bourse, que j’avais effectué une gestion des risques en ne plaçant pas tout mon argent en janvier 2020, et que j’avais un revenu récurrent grâce au fait que je n’avais pas pris de gros congés.

J’ai effectué mon achat de véhicule en février 2021. Pas exactement au meilleur moment, mais c’était un très bon moment quand même.

Source: CarGurus

L’été 2020 avait été une saison forte avec la COVID. Les consommateurs avec de l’épargne excédentaire ont acheté des véhicules. En milieu 2021, l’augmentation des prix a été amplifié par les facteurs précédents et le manque de semi-conducteurs pour les véhicules neufs. Les véhicules neufs étant plus difficiles à trouver, les gens se sont ruer sur les voitures d’occasion. Honnêtement, je ne pouvais pas prévoir que ça allait être aussi fort, mais j’ai aussi fait mon achat en considérant que l’été suivant allait être fort encore une fois. En parlant au « dealer » de la voiture que j’ai acheté, il m’a confirmé que pendant l’été les prix étaient plus élevés confirmant ce que je savais déjà. Un peu de chance dans tout ça? définitivement. Au final, mon véhicule après 9 mois d’utilisation n’a pas vraiment connu de baisse de valeur.

Pour la hausse des maisons, c’est un élément qui a été compensé par les gains boursiers et la baisse des taux d’intérêt. Avant la pandémie, je faisais mes estimations avec un taux d’intérêt de 3%. Aujourd’hui, c’est plus proche du 2%. On diminue les intérêts de 33%. Forcément, les gens ont plus de moyen pour acheter et donc le prix augmente. Je ne peux pas dire que les paiements hypothécaires ont significativement changé par contre. Le seul élément qui a été réellement impacté, c’est la mise de fonds. La bonne nouvelle est que je n’étais pas prêt à acheter. Les surenchères sont moins populaires, je n’aurai probablement pas à me battre autant que certains pendant la pandémie pour l’achat d’une maison.

On pourrait rajouter à cela au fait que mon emploi n’ait pas été impacté. La technologie et la finance en temps de pandémie, ça l’a continuer à rouler. Aussi, le télé travail est un bel ajout pour moi qui faisait 1h40 de transport tous les jours. Économie sur le transport en commun et sur mon temps. Je n’ai pas à me plaindre de ce côté. Les travailleurs montréalais n’ont jamais eu un aussi bon équilibre travail-famille qu’aujourd’hui.

MOTS DE LA FIN

Je suis un éternel optimiste. J’ai naturellement tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Je pense que j’ai cette vision parce que je sais que la vie est remplie d’imprévus. Nous avons tendance à nous concentrer sur les événements anormaux (ex: crash boursier) plutôt que de voir l’avancement journalier modeste (ex: le gain de 0.2% en bourse qui se répètera de nombreuses fois).

« Save like a pessimist, invest like an optimist »
(Épargnez comme un pessimiste, investissez comme un optimiste)

-Morgan Housel

Si on est conscient que des choses mauvaises peuvent nous arriver, nous aurons pris nos précautions. Les problèmes nous semblent beaucoup moins gros lorsque nous sommes préparés. Il sera plus facile de voir qu’ils sont passagers et de profiter du retour à la normale.

Le journal d’un investisseur
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