
La pandémie a mis un frein aux dépenses des ménages. On l’a vu dans les données du PIB américain qui ont été beaucoup plus bas qu’en temps normal. Plusieurs ménages ont touchés leurs salaires ou l’aide du gouvernement, mais ceux-ci ont été contraint de s’isoler. Les ménages ont grandement épargné durant cette période comme on peut voir avec le taux historique de 33%. Aux États-Unis, les consommateurs comptent pour près de 70% du PIB. Ainsi, une augmentation importante du taux d’épargne réduit considérablement le PIB. Ce taux d’épargne montre aussi que ce que l’on vit est temporaire. Il risque de fondre très rapidement lors du déconfinement, mais pourrait ne pas revenir au niveau pré-crise dû à une plus grande prudence des consommateurs ou bien le désagrément de faire des achats en temps de pandémie.
La pandémie semble avoir amélioré la situation de beaucoup de consommateurs. Dans l’article, on signale que plus de la moitié des ménages ont 30% à 40% plus d’argent dans leur compte chèque qu’avant la crise. La santé financière des particuliers s’est améliorée ce qui envoie un bon signal pour le reste de l’année.
Avec cette crise, je suis convaincu que l’économie va se réorganiser de façon plus efficace à moyen terme. Les entreprises qui étaient sur le bord de faire faillite depuis 5 ans vont finalement faire faillite et laisser de l’espace à de nouvelles entreprises plus innovatrices et plus productives. L’économiste en moi est heureux.
Le journal d’un investisseur
Blog d’investissement
Facebook
Votre commentaire